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Télétravail : l’UNSA CeA pour le maintien du cadre actuel

Dernière mise à jour : 24 juin

L’administration veut réduire les droits acquis en matière de télétravail en 2026. Pour l’UNSA, c’est inutile, contreproductif et facteur de rupture de confiance entre la CeA et les agent·es.


Image par gomiche de Pixabay
Image par gomiche de Pixabay

Mi-mai, votre équipe UNSA CeA a écrit au président de la CeA pour l’alerter sur la tentation, faussement rassurante, de revenir en arrière sur le sujet du télétravail, alors même que la réduction des droits ne se fonde sur aucun diagnostic objectivé, ni concertation approfondie.

 

Pour l’UNSA, le cadre actuel négocié constitue un dispositif équilibré, réglementaire et fonctionnel.


Il garantit :

- une souplesse encadrée (jusqu’à 2 jours fixes par semaine ou 20 jours flottants au choix de l’agent·e)

- la présence physique obligatoire 2 jours par semaine

- des garanties collectives (titres restaurant, indemnité, réversibilité)


Ce cadre a prouvé son efficacité durant et après la crise sanitaire, en conciliant efficacité professionnelle, continuité du service public et responsabilisation des agent·es. Il a également renforcé l’attractivité de la CeA, dans un contexte de tension sur les recrutements.


 

Des risques importants


Les nouvelles orientations envisagées seraient plus restrictives et contraignantes pour les personnes en télétravail :

  • désengagement des agent·es

  • pertes financières (déplacements supplémentaires, garde d’enfants...) dans un contexte déjà extrêmement contraint pour nombre de collègues

  • fatigue

  • perte de plages de travail favorisant la concentration

  • recrudescence de l’absentéisme

  • sentiment d’injustice et de régression sociale

  • perte d’attractivité face aux autres collectivités plus souples

  • contresens écologique, dans une collectivité pourtant engagée sur la transition

  • sur-occupation de certains bureaux partagés

  • effets discriminatoires 

    • à l’égard des collègues à temps partiel

    • dans une écrasante majorité des femmes

    • et notamment les femmes encadrantes


Restreindre l’accès au télétravail régulier désavantagera fortement et majoritairement les femmes en accroissant leur difficulté de concilier vie professionnelle et vie privée. Cela va à l’encontre des engagements de la CeA en matière de lutte contre les discriminations et de promotion de l’égalité femmes-hommes.

 

Innover et non pas reculer


Pour l’UNSA, maintenir un télétravail ambitieux, c’est affirmer une vision moderne, responsable et innovante de l’administration publique :

  • une culture managériale basée sur la confiance et l’autonomie

  • une organisation agile, prête à affronter les défis futurs

  • une attractivité renforcée pour les talents, notamment les cadres, les expert·es et les travailleurs et travailleuses sociales

  • un engagement écologique concret : réduction des déplacements, meilleure répartition territoriale des ressources humaines

 

L’innovation passe par une évolution des modes de travail, un management rénové et la co-construction avec les agent·es et leurs représentant·es.


Maintenir le cadre et le cap


Le cadre actuel du télétravail fonctionne, fondé sur l’équilibre, la souplesse et la confiance. L’UNSA CeA demande son maintien.

 

À l’avenir, l’UNSA CeA demande que toute évolution souhaitée soit précédée :

  • de la réalisation d’un diagnostic objectivé du dispositif actuel (interne mais aussi externe auprès des partenaires et du public), dont les analyses et synthèses seront menées avec les partenaires sociaux,

  • d’une concertation approfondie avec les représentant-es du personnel avant décision

  • d’une approche expérimentale, si évolution il devait y avoir, afin d’en mesurer les effets



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