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Mise à jour du plan canicule de la CeA

Dernière mise à jour : 24 juin

Les obligations de la CeA en matière de prévention des risques liés aux épisodes de chaleur intense évoluent, qu’ils concernent les collègues travaillant en intérieur ou en extérieur. À quand l'application à la CeA ?


Photo : Yves Bernardi de Pixabay
Photo : Yves Bernardi de Pixabay

Mise à jour du 24/06/2025


Après plusieurs interpellations de l’UNSA, face à l’intensification des fortes chaleurs, l’administration a reconnu l’urgence d’agir. Elle vient d'annoncer, ce 23 juin 2025, la mise en place d’un groupe de travail dédié, chargé de répondre concrètement aux exigences du décret n° 2025-482 du 27 mai 2025, applicable dès le 1er juillet.



Cette décision marque une avancée importante, répondant à une attente forte des agent·es exposé·es et confirme la nécessité d’adapter nos organisations de travail aux réalités climatiques actuelles.


Ce décret impose aux employeurs publics d’anticiper le risque chaleur :

  • intégration du risque thermique dans le Document Unique d’évaluation des Risques Professionnels (DUeRP), y compris pour les postes sédentaires

  • mise à disposition obligatoire d’au moins trois litres d’eau potable par jour et par agent·e

  • aménagement des horaires de travail dès la vigilance jaune de Météo-France

  • distribution d’équipements adaptés (vêtements respirants, protections solaires, brumisateurs…)

  • mise ne place de protocoles de prévention et de secours notamment pour les postes isolés ou soumis à une forte contrainte physique.


Ces mesures ne relèvent pas du confort mais bien de la santé et de la sécurité au travail. Pour nombre de collègues, notamment dans les services techniques et de terrain, la chaleur devient une pénibilité quotidienne.


Les métiers de la route cumulent des conditions extrêmes : efforts physiques soutenus, chaleur rayonnée du bitume, port d’EPI peu respirants, absence d’ombre et manque d’accès à l’eau. Intervenir en plein après-midi, sur un enrobé brûlant, en vigilance orange, relève parfois de la mise en danger.

D’autres métiers sont également concernés : les personnels des bacs, des collèges, de la logistique mais également les sédentaires. Tous subissent des conditions climatiques de plus en plus dégradées, sans toujours bénéficier de mesures adaptées.


Face à ce constat, l’UNSA propose de réfléchir concrètement à :

  • l’élaboration d’un plan d’adaptation à l’échelle de la collectivité,

  • l’aménagement des horaires (prise de poste anticipée, pauses renforcées, télétravail préventif),

  • la distribution de matériel de protection adapté,

  • mais aussi la reconnaissance de la pénibilité liée à la chaleur et au travail en décalé, dans les critères indemnitaires (IFSE).


Par ailleurs, l’UNSA soutient la réflexion lancée par un partenaire sur l’instauration d’une indemnité de sujétion pour les métiers confrontés à des conditions climatiques extrêmes.


Le groupe de travail devra à présent définir des mesures différenciées par direction, type de mission et niveau d’exposition. L’objectif est double :

  • assurer une protection réelle et immédiate des agent·es concerné·es

  • anticiper des situations qui, désormais, se répètent chaque été.


L’UNSA participera pleinement à ces travaux, avec l’exigence que les solutions soient concrètes, applicables, comprises et mises en œuvre par l’encadrement de proximité.


Durant cette période transitoire, l’UNSA vous invite à lui transmettre toute situation préoccupante : horaires inadaptés, absence d’eau, conditions dangereuses, signalements restés sans réponse. Chaque alerte sera portée avec le sérieux qui nous caractérise. Ce décret ne doit pas rester un affichage réglementaire : il doit devenir un levier concret et quotidien de protection pour tous et toutes.


Nous restons pleinement mobilisé·es, car la santé au travail ne se négocie pas.

Face aux canicules à répétition, il est donc impératif que la CeA mette en place dès maintenant une organisation à la fois résiliente, humaine et responsable.


Actu du 18/06/2025

L’UNSA a saisi l’administration, par mail, dès la publication du décret relatif à la protection des agent·es contre les risques liés à la chaleur.


Sans retour de sa part, elle a saisit le président de la CeA par courrier officiel, pour savoir dans quelle mesure notre collectivité est prête à mettre ce décret en œuvre d’ici quelques jours. L’UNSA attend la réponse de l’administration.



Ce texte entre en vigueur dès le 1er  juillet 2025 et prévoit la mise en œuvre de plusieurs dispositions :


  • état des lieux des postes vulnérables et mesure / estimation de leurs conditions thermiques

  • évaluation de la gravité / probabilité des risques, hiérarchisation des actions

  • description / planification des mesures à mettre en place : techniques,  organisationnelles et individuelles

  • suivi continu, avec mise à jour du document unique et communication régulière aux agent·es



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