Dans le cadre de l’intersyndicale interprofessionnelle, l'UNSA appelle à la grève les agent·es du public et les salarié·es du privé le 17 mars prochain.
L’UNSA se mobilise pour exiger des augmentations pour les salaires, les traitements et les pensions. Le moment est venu de construire une expression la plus unitaire possible des revendications sociales et salariales. Agent·es du secteur public, salarié·es du privé, jeunes et retraité·es, la question du reste à vivre est une question centrale et angoissante parfois dès le 15 du mois et l’augmentation du pouvoir d’achat devient une exigence et une nécessité.
Au-delà du 17 mars, l’UNSA cherchera à construire un 1er mai le plus unitaire possible sur cette revendication.
Si le gel de la valeur du point d’indice ou le tassement des grilles de rémunération ne relèvent pas de l’autorité du Président de la CeA, de nombreux points sont en revanche en son pouvoir : une politique de rémunération et de régime indemnitaire équitable entre les femmes et les hommes, l’attribution de titres-restaurant à nos collègues ASSFAM, la monétisation des jours d’ancienneté à l’échelle de la CeA, la rémunération des métiers à leur juste valeur, le déblocage des carrières des collègues lauréat·es de concours ou d’examens qui tardent à être nommé·es, etc. C’est l’objet du courrier qui lui a été envoyé par l’UNSA avec le préavis de grève nationale.