Face à l'administration qui proposait de nouvelles modalités pour les astreintes en viabilité hivernale, et tous ensemble, nous avons gagné !
Le 12 octobre, en réunion préparatoire du comité technique, l’administration proposait de nouvelles modalités pour les astreintes en viabilité hivernale, néfastes à la santé et à la vie de famille de nos collègues des routes, avec notamment la prise d’astreinte dans la nuit de dimanche à lundi à minuit.
Pendant le comité, puis dans les jours qui ont suivi, jusque lors d’une entrevue avec l’équipe de la direction générale des services, l’UNSA Territoriaux CeA s’est battue pour une autre organisation, plus respectueuse des agentes et des agents et pour un redimensionnement des équipes.
En parallèle, nos collègues des routes bas-rhinois et haut-rhinois ont su se mobiliser pour faire connaître leur ras-le-bol à la CeA.
Le samedi 16 octobre 2021, l’UNSA s’est vue contrainte de déposer un préavis de grève couvrant l’ensemble des agent·es d’exploitation des routes de la CeA pour la période de la viabilité hivernale 2021/2022.
Le 19 octobre, en comité technique, la CeA a annoncé la victoire commune de nos collègues des routes et de l’UNSA.
Ce que nous avons obtenu ensemble :
début de la semaine d’astreinte le lundi matin à 7h, 7h30 ou 8h selon les centres d’entretien et d’intervention (CEI)
dotation individuelle de téléphone professionnel pour chaque agent·e d’astreinte
garantie d’une journée de RTT fixe le vendredi toutesles deux semaines
possibilité de moduler cette RTT pour raison personnelle, avec l’accord de la hiérarchie
accès à une voiture de service pour les personnes d’astreinte (selon capacité), avec autorisation de remisage à domicile
et pour 2022 :
engagement de l’administration de revoir le dimensionnement des équipes afin de ne pas faire peser sur les personnes en place une organisation néfaste pour leur santé
Ce que nous continuerons à demander pour elles et eux :
la reconnaissance de leur expertise qualifiée via le référentiel métiers de la CeA (passage dans le groupe supérieur) pour un déroulé de carrière en correspondance avec leurs qualifications
un régime indemnitaire à la hauteur de leurs qualifications (300 euros par mois au moins)
le bénéfice de la prime « jours d’ancienneté » dont les agent.es d’exploitation des routes bas-rhinois ont été privé·es comme des centaines d’autres agent·es bas-rhinois·es (suite à des négociations très discrètes entre l’administration et les syndicats haut-rhinois siégeant en CTP, ce que l’UNSA dénonce depuis avril dernier)
la création d’une sujétion "risque"
une organisation incluant la conduite à deux (contentieux en cours) pour assurer leur sécurité en :
interdisant la marche arrière avec les poids lourds en situation de conduite isolée
interdisant les manipulations simultanées (conformément aux préceptes du Code de la route : 2 mains sur le volant et 2 yeux sur la route)
s’assurant une protection mutuelle en cas d’agression
de véritables négociations en amont de l’organisation de toute viabilité hivernale
Pour défendre ma carrière et mes droits, l’UNSA, ça me va !