Dialogue imaginaire entre deux collègues autour des jours chômés liés au droit local.

- Tu te rends compte, le Gouvernement voudrait nous retirer le Vendredi Saint et la Saint-Étienne ! Heureusement, certains s’indignent et interpellent la Première ministre. Mais que fait l’UNSA ? On ne l’entend pas…
- L’UNSA appelle au calme parce qu’on est serein. En Alsace-Moselle, l’octroi de deux jours fériés calendaires supplémentaires est inscrit dans la loi.
- Justement, la loi de Transformation de la fonction publique la remet en question.
- Pas du tout ! La loi du 6 août 2019 supprime seulement les régimes dérogatoires de temps de travail plus favorables, par exemple les jours spéciaux du président ou du maire dans certaines collectivités. Cela ne concerne pas les jours chômés en Alsace-Moselle, ni celui lié à l’abolition de l’esclavage dans les départements d’Outre-Mer. Sinon, tu penses bien, l’UNSA aurait réagi rapidement.
- Pourtant, un maire en Alsace a déjà voulu augmenter le temps de travail...
- Et l’UNSA est immédiatement intervenue pour lui rappeler que ces deux jours chômés sont parfaitement légaux.
- Mais…
- Jetzt langt’s ! Ça suffit ! Arrêtons d’inquiéter les collègues du public et salarié·es du privé. L’UNSA veille !
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