Lors du comité technique du 3 mai dernier, l’UNSA s’est abstenue sur le point concernant la mise en oeuvre de l’organisation de la gestion de crise routière en période estivale.
Il n’y a aucun doute dans notre esprit : la ou le responsable d’intervention ne devrait pas intervenir seul·e mais accompagné·e d’un·e collègue. Pour faire face à l’imprévisible, pour protéger les automobilistes accidenté·es en attendant les secours, pour limiter les risques face à la responsabilité pénale encourue devant une ou un usager mécontent et procédurier.
Un débat s’est tenu, l’administration a écouté nos arguments mais a souhaité au préalable tester le dispositif.
L’UNSA cherche toujours à éviter l’opposition stérile, de nature à bloquer les discussions et à desservir les intérêts des collègues. Fidèle à cette ligne, l’UNSA a entendu la proposition d’un bilan de fonctionnement sincère, base de futures discussions. D’où son abstention.
En attendant, l’UNSA a renouvelé sa demande que chaque agent·e soumis à astreinte n’ait pas à effectuer plus d’une semaine d’astreinte sur trois, afin de garantir la qualité de vie et de préserver la santé au travail des agent.es des routes, sauf bien entendu si elles ou ils souhaitent en réaliser davantage.
Vous êtes agent·e des routes ?
Poursuivons ensemble la construction de vos conditions de travail. Informez-nous de vos éventuelles difficultés dans le cadre de cette gestion de crise routière 2022 en période estivale. Vos informations terrain serviront à alimenter les débats et négociations au moment du bilan.
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